Rénovation et extension d'un établissement médico-social

EN QUELQUES MOTS

Description de la réalisation

Le complexe de la Gauthière accueille un ESAT (Établissement ou Service d’Aide par le Travail), un foyer de 42 places pour ses travailleurs avec des chambres et des parties communes, une maison d’accueil spécialisée ainsi qu’un autre foyer pour personnes autonomes, un établissement d’accueil de jour et son centre d’accompagnement social, sans oublier les logements de fonction destinés aux encadrants.

Le foyer Henri Vacher a vu le jour en 1978. Son architecture en étoile moderniste n’est pas sans rappeler la vision de l’architecte Jean Renaudie (les étoiles de Givors, Lyon). Le rez-de-chaussée rassemble les espaces communs et administratifs du bâtiment, il nécessitait d’être repensé pour répondre aux normes actuelles et encourager pleinement les moments communautaires.
Le restaurant est agrandi avec un système de bacs acier double-peau et cerné d’un mur rideau en aluminium doté d’un dispositif de désenfumage et de vitrages anti-effraction P6B. L’espace de restauration est complètement transformé par cette nouvelle surface disponible et un apport de lumière accru.

La façade principale répond aux normes pare-flamme, les issues sont également revues au profit de portes techniques, dont une porte automatique, respectueuses des normes ERP.

Les autres ouvertures sont majoritairement remplacées soit par des blocs-baies aluminium coulissants accompagnés de volets roulants à commande filaire, soit par des châssis aluminium en gris anthracite pour apporter un clair de jour maximal, favorable à l’épanouissement des résidents. Derniers détails remarquables de cette architecture atypique : un ensemble menuisé de plus de 5 mètres de long qui épouse la pente d’une rampe d’accès ainsi qu’une série de lucarnes intégrées dans un mur arrondi.

L’établissement accueille quotidiennement des patients et des résidents assumant des handicaps moteurs et psychologiques de différents degrés. Il était par conséquent primordial de respecter leur bien-être tout au long de la phase travaux en limitant les nuisances sonores, la perte de repères liée à la délocalisation des dispositifs et de bien veiller au respect des consignes de sécurité.